"Etre à sa place" Ouvrage de Claire Marin, philosophe

Court extrait de son livre

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Elle cherche à définir ce qui retentit en nous à l'évocation de ce terme, ce qu'il véhicule, ce qu'il met en mouvement au fond de nous.

" On se croit prisonnier d'une lignée, d'une histoire familiale. Certes, parfois, l'héritage est si lourd qu'il nous fait ployer. Il ne s'agit pas de le nier. Mais nous sommes issus de deux lignées, connues ou inconnues, réelles ou fantasmées. Et si nous écrivons toujours mentalement notre récit en composant avec ceux du passé, il y a peut être une plus grande part de liberté que nous ne le croyons. Jusqu'à quel point faut-il admettre que ceux qui nous précèdent nous déterminent ?

L'importance de notre subjectivité

Un tout autre écho, mais pas si éloigné, qui m'apparait intéressant d'explorer à travers les propos de Lionel Naccache sur l'importance de notre subjectivité, dans les matins de France Culture. Il est neurologue et chercheur dans le domaine des neurosciences.

radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-de-lionel-naccache/explorer-notre-subjectivite-une-analyse-plus-que-jamais-indispensable-1650442

Masculinités

Dans un entretien au journal Le Monde du 14 octobre 2022, Ivan Jablonka, historien, revient sur l'impact de l'événement /=/ Metoo, en le considérant comme un moment majeur positif du XXI ième siècle par l'irruption et la prise de conscience des violences sexuelles faites aux femmes et par l'urgence de repenser la masculinité.

"Voici deux questions simples que tout homme devrait se poser : « Mon pouvoir vient-il du fait que je suis un homme ? Ai-je vraiment envie que les femmes soient mes égales ? »"

(Réf : "Certains hommes découvrent le potentiel émancipateur de //= Metoo "

Extrait d'un Article, du philosophe Pierre Zaoui

« Dans un couple, il est extrêmement important de laisser l’autre respirer »

Un couple vivant, c’est-à-dire un couple qui n’est ni en guerre perpétuelle ni en fusion silencieuse, l’est parce qu’il est capable de parler et de se parler, sans jamais trop craindre incompréhensions et malentendus. Parler les désaccords, les impasses, les frustrations. Parler l’éternelle difficulté à parler. Mais aussi parler les joies et les espérances, car il n’est jamais sûr d’avance qu’elles soient aussi claires pour l’un que pour l’autre. .../...

Un couple n’est pas un sanctuaire de la vérité, mais un sanctuaire de la parole qui n’est ni discours ni silence, mais liberté de s’exprimer avec son ton, son rythme et ses stridences qui sont toujours propres à chaque couple.